La vie de Dook

L’esprit de famille, Dook le connaissait bien. Pendant des années elle avait vécue à coté de son père. Toujours à ses cotés lors de ses aventures, depuis toute petite elle s’occupait de lui. Les rares moments ou elle devait s’éloigner de lui, lorsque la situation devenait dangereuse, étaient très douloureux. Elle alors son père brandir ses deux haches pour les cranes de ses ennemis, tantôt animaux, tantôt humanoïdes. L’orage passé elle rejoignait « l’homme de sa vie » pour soigner ses blessures, et du travail, elle en avait. Le grand guerrier troll dont elle s’occupait ne se plaignait jamais mais acceptait volontiers les soins de sa fille, mais uniquement d’elle. Il était beaucoup trop fier et arrogant pour avouer avoir besoin de soin, Dook était donc sa soigneuse unique et officielle.

Ils parcoururent pendant des années les terres de Kalimdor, travaillant pour les personnage locaux afin de gagner leur vie. Ils ne vivaient pas dans l’opulence mais la renommée de guerrier de Krah, le père, leur procurait des revenus assez conséquent, suffisants pour ne manquer de rien. Au fil des années, Dook se créa aussi un nom comme soigneuse. Si le père ne souhaitait se faire soigner que par sa fille, elle ne demandait qu’à s’occuper de beaux jeunes guerriers blessés au combat. Et ce n’était pas ces jeunes males en manques de femelles qui allaient lui dire non. Beaucoup venaient la voire pour une simple piqûre de scorpion et tentait, parfois en vain, d’inviter la jeune troll à sortir. Il était vrai que les années passaient vite et la troll devenait de plus en plus attirante. Beaucoup de jeunes s’attardait sur la croupe attirante de la jeune prêtresse, ce qui leur valait souvent un bon coup de massue sur la tête par le père qui ne traînait pas loin.

Mais la jeune Dook ne nécessitait pas d’être surveillée, elle s’avait ce qu’elle voulait et avait tous les atouts, dans tous les sens du terme, pour y arriver. Mais Dook, bien qu’ayant pris le chemin de la lumière, n’en était pas une. Elle n’avait pas non plus une cervelle de Kodo mais elle avait habitude de se faire abusé par des males un peu plus malin, quoique plutôt rares.

Cette parfaite utopie pris malheureusement fin brutalement, lors d’une mission pour enquêter sur des frères trolls, les atal’ais. Attendant son père au campement qu’ils avaient établis aux abords du temple, elle entendit celui revenir en gémissant, couvert de blessures.

« Va t’en ! Va t’en Dook ! Ils arrivent, ils m’ont suivis ! Ils préparent quelques chose… Ils son trop nombreux …. Trop puissants! Je …. »

Le vieux guerrier n’eut pas le temps de commencer sa phrase lorsque une flèche vint transpercer son crâne de part en part. Il s’affala d’un seul mouvement sur le sol. Dook resta un instant figée, ce temps lui parut une éternité, regardant son père ensanglanter, gisant sur le sol. Elle reprit ses esprits lorsqu’une flèche vint se planter dans son avant bras, elle leva les yeux vers la horde d’atal’ai qui se dirigeait vers elle. Elle s’enfuit en courant le plus vite possible à travers les hautes herbes des marais sans se retourner.

Elle courut sans regarder derrière elle pendant des heures, ses agresseurs avaient abandonner depuis longtemps leur poursuite. Elle s’arrêta brusquement au milieu de nul part, la pensée de la mort de son père ayant pris le dessus sur la peur d’être tuée. Elle s’effondra par terre en pleur et retira la flèche qui était restée dans son bras. Exténuée, la fatigue l’emporta sur la tristesse et la jeune prêtresse s’endormit à même le sol.
Elle se réveilla le lendemain puis reprit la route du village dans lequel elle avait passé sa jeunesse en Durotar, en quête de réconfort. Elle pensait trouver la bas quelques personnes pour lui prêter une épaule pour faciliter son deuil. Dook avait un air hagard et pensait déjà à se venger de ses maudits frères. Mais pour l’heure il lui fallait trouver une nouvelle famille, de nouveaux amis, seules elle était trop faible. Elle avait besoin d’aide et surtout de se perfectionner pour assouvir sa vengeance. Mais pour l’instant, à l’image de son père, elle combattrait pour la paix ou plutôt soignerait les combattants de la paix. Maintenant son destin était écrit.

« Krah, père, je suivrai ton exemple et me battrai au coté des justes… J’espère que tu seras fier de moi. »

Dook venait d’arriver en durotar, elle se rappela le moments joyeux qu’elle avait passée ici. Elle esquissa donc son premier sourire depuis la mort de son père. Rien ne pourrait remplacer la présence de son père, mais entourées d’amis elle serait mieux qu’errante seule dans les déserts de durotar. Telle était sa pensée…

Bonjour !

Je m'apelle PetiteWinnie. Puis je savoir pourquoi tu viens nous voir en ces lieux ?

[Kormad]
Toujours sous sa forme féline, Kormad qui avait vu s'approcher la Trolle de loin commença à humer l'air pour faire connaissance olfactivement avec elle. Il se demandait bien ce que voulait cette jeune personne et comment elle avait réussi à trouver leur campement

Loub regardait la nouvelle candidate...une prêtresse...est ce qu'elle boit de la bière ? Ou bien ne fonctionne-t'elle qu'au vin...

Bonjour à tous!
Je me permet de venir vous rencontrez car mon père a toujours parler en bien de l'alliance somptua. S'il n'avait pas été aussi solitaire, il vous aurait rejoins, selon ses dires...
* prend un regard triste*
maintenant que je suis seule je pense faire comme il l'aurait souhaité. Je vous erais de toute utilité. et je n'ai pas peur du travail. A force de recoudre la peau épaisse de mes blessés je me suis aussi mis à la couture. Je ramsse aussi quelques peaux sur les animaux cuirés dont je tire la nourriture.

Bon j'vous rassure, j'ai l'air un frêle et toute jeune comme ca mais je ne rechigne jamais une bonne chopine... modérément tout de même. Je ne sais quoi vous dire d'autre pour expliquer ma présence ici... je souhaite simplement servir vos idées, que je partagent totalement et que vous preniez sous votre aile.

*prend son regard de chien battu*

PetiteWinnie s'avança vers Dook :

Quelles sont tes motivations pour faire parti des notres ? Que souhaites tu dans notre guilde ?

Razkan est assis dans un coin de la caravane, un Hamac tissé avec soins par un brave artisan nain de Theramore. Comme à l'accoutumée elle ecrit sur un carnet, le temps qu'il fait, cloture ses comptes de son commerçe tout comme des légendes sur Cénarius.

Elle la regarde du coin de l'oeuil, lui fait un grand sourire malicieux et prend une feuille vierge sur laquelle elle dessine un portrait de Dook tout en sirrotant du jus de framboise. Et sa reflexion débouche sur une parôle :

Soeur trolesse, vous ne manquerez pas de compagnie, Vorash s'en donnera à coeur joie. Ton coeur palpitant désigne une entrainte féroce de nous rejoindre, c'est l'éclat d'une volonté d'aider la paix et les gardiens. Sois loué par la Terre-Mère.

Levant les yeux de sa chope, Loub vit l'air de chien battu de Dook. Elle se demanda alors si son maitre avait été comme cela dans sa jeunesse...

Ma jeunesse, tu veux que je te la conte ? Assis toi alors, ça risque de t'embêter toi qui est si énergique.
Tout commença dans un cimetierre, je me rappelle encore, il y avait des zombies, des loups, des chauves souris et même des araignées ! J'ai une sainte horreur de ces dernières d'ailleurs...oui ? Ah, oui, je disais donc que ce cimetierre qui donnait sur une ville au prise avec "l'ennemi"...ainsi était-il baptisé... me demanda d'y faire un peu de nettoyage. Je commença donc mes classes de prêtre avec ma masse en tapant, tapant et tapant encore. Oui, cela ne faisait pas trop jouer l'esprit, mais tout de même, au fur et à mesure, porté par le son de la masse qui s'abbat sur les parties de l'ennemi, ma réflexion sur ma nouvelle condition, prêtre et réprouvé, évolua, je commençais à discerner les nouveaux aspects de cette vie, et je partis rapidement dans un petit village nommé "Brill" où je trouvas une autre autorité, conduisant mes actes.
De liberté je n'avais pas grand chose, chaque personne que je croisais me donnait des ordres et je n'aimais pas trop ça, mais il fallait bien comprendre ce monde qui m'ouvrait ses portes pour tenter de parvenir à quelque sagesse...
Pour me libérer l'esprit, je partis cueillir des plantes et cela m'amusa beaucoup. Puis j'en fis des potions afin de m'aider dans mes tâches.
Un jour, je reçu enfin ce que j'attendais. Un message d'un ami Tauren qui m'avait connu en tant que "vivant", une histoire bien compliqué, je n'en parlerai pas là, rassures toi, il avait trouvé ma trace et vient me chercher par zeppelin pour m'ammener dans sa merveilleuse capitale de Thunder Bluff.

Sortant de sa rêvasserie, Loub découvrit que sa chope était vide, était-ce elle qui l'avait fini ou bien quelqu'un qui s'était servit, elle ne le sauras jamais, toujours est-il qu'elle sorti un peu prendre l'air.